Comment perdre du poids et mincir

Le stress est l’un des pires ennemis du régime. Une personne ayant une activité normale fait face en une journée à une vingtaine de situations stressantes. La majorité d’entre elles sont inoffensives et nous les affrontons de manière automatique, mais d’autres plus pénibles créent de véritables brèches dans notre organisme, aussi bien physiquement que mentalement.

Par définition, le stress se manifeste lorsque le cerveau est en état d’alerte maximum et qu’il aiguise nos sens. Il ordonne alors aux glandes de produire de l’adrénaline et de la cortisone et de les déverser dans le flux sanguin afin d’augmenter la production d’énergie et la force physique.

Le stress correspond à une situation d’urgence durant laquelle nous perdons le contrôle de ce qui est « programmé ». Notre cerveau ignore si ce changement est bon ou mauvais mais sait qu’il s’est produit quelque chose de différent qui le pousse à activer tous nos systèmes d’alarme afin de pouvoir estimer la situation et y répondre.

Selon le physiologiste canadien Hans Seyle, nous répondons à une situation de stress suivant trois phases bien distinctes.

La première est celle de ïalarme qui prépare notre corps à l’action. Les glandes endocrines libèrent des hormones, le rythme cardiaque et respiratoire s’accélère, le taux de

sucre dans le sang augmente, les pupilles se dilatent et la digestion ralentit.

Durant la deuxième phase, appelée résistance, l’organisme répare automatiquement tous les dommages causés par la réaction d’alarme ou, en cas de prolongation du stress, annule automatiquement toute action, provoquant ainsi un retour à l’étape précédente.

La troisième phase, connue sous le nom d’épuisement, se produit après une exposition prolongée à des situations stressantes. Elle suppose en fait une surexploitation des réserves d’énergie de l’organisme, ce qui provoque de l’anxiété, une altération des émotions et une incapacité à les contrôler.

Dans ces conditions, on comprend donc qu’il est essentiel – et c’est là l’une des clés de la réussite d’un régime de faire en sorte d’échapper au stress et aux pressions diverses.

Il faut toutefois faire la différence entre le mauvais stress, ou distress, et le bon, eustress. Dans le premier cas, l’urgence dépasse la capacité de réponse de notre organisme, alors que le second, en revanche, entraîne un état des plus gratifiants.

Si faire un régime implique des tensions, le faire à contrecoeur, sans être motivé, en considérant cela en définitive comme une «corvée» apportant plus de désagréments que de satisfaction, aboutit à une situation de stress. Nous pouvons aussi suivre ce régime avec plaisir, en étant motivés et en nous efforçant d’aller chaque fois un peu plus loin afin de stimuler notre organisme et de parvenir à un bon niveau d’eustress.

Les études du docteur Hans Seyle ont prouvé que l’eustress stimulait le système limbique, qui contrôle les réponses physiologiques engendrées par les émotions et qui est de plus lié à la mémoire, à l’attention, à la personnalité et au comportement. Un stress positif permettra donc de considérer un régime comme une sorte d’allié et non comme un ennemi.